Lectures numériques | Lancement de Shortcovers : le test
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Lancement de Shortcovers : le test

S’il y a bien une application dont on parle depuis plusieurs mois dans le petit monde de l’édition numérique, c’est bien celle-ci. Après un bon plan presse, Shortcovers joue la carte de l’événement : dans Twitter, le lancement est annoncé heure par heure depuis hier (@Shortcovers).

Shortcovers, c’est à la fois un site internet et deux applications mobiles, l’une pour iPhone, l’autre pour BlackBerry.
A midi pile, je suis donc prête sur mon iPhone à télécharger l’application.
Première étape, obligatoire : créer un compte. Une fois cette formalité passée, j’ai accès au catalogue des titres disponibles. Certains sont gratuits, d’autres payants, environ entre 8$ et 12$.

  • un chapitre d’exemple pour les gratuits
  • l’intégralité du livre ou l’achat d’un chapitre spécifique, pour les payants

Le catalogue affiche pas mal d’informations sur chaque titre : morceau de la couverture, titre, auteurs, mais aussi le prix, le nombre de chapitres et une note des lecteurs (sur 5 étoiles).

Lorsque l’extrait est gratuit, on peut cliquer directement sur le titre pour commencer la lecture. C’est là que la différence est la plus flagrante avec Stanza et eReader. La lecture se fait d’abord en utilisant le scroll, puis en passant à la page suivante, ce qui est assez perturbant pendant la lecture.
Par ailleurs, les options de personnalisation de la mise en page sont limités au changement de la police et de sa taille. Impossible de justifier le texte, qui ne l’est pas par défaut, ni de modifier la couleur du fond pour atténuer le contraste avec le texte.

En revanche, un effort a été fait sur le partage des textes lus. Le lecteur peut en effet envoyer un mail à un ami, pour signaler ce texte, ou même le twitter ! Dans ce cas, votre application Twitter se lance automatiquement, avec l’url du texte, pour écrire un commentaire. Voilà qui va augmenter le buzz autour de ces livres sur le réseau, au bénéfice des éditeurs !
Les livres payants sont en revanche plus difficiles à tester. La plupart des titres de littérature générale (dont Twilight, par exemple) sur le site internet de Shortcovers ne sont pas vendus pour la France (ah, les droits numériques !). Quant à l’application mobile sur iPhone, l’achat ne marche pas pour l’instant.

Sur le site internet, les options de partage sont plus nombreuses (Delicious, Facebook, MySpace, etc.). Le lien avec les livres physiques est fait par un partenariat avec Barnes&Noble.

Enfin, pour ce qui est des formats utilisés, c’est complètement transparent pour l’utilisateur. Aucune mention de format ni sur l’application iPhone, ni sur le site internet dans la description des ouvrages.

L’expression « Kindle Killer » me paraît donc très peu appropriée pour cet ensemble de services, qui relèvent plutôt de la « dégustation » de livres, plutôt que de la lecture proprement dite. @Hadrien le résume très bien en disant : « Shortcovers could live in an ecosystem with the Kindle or the Sony Reader. Taste it on Shortcovers, read it on your dedicated reader ».

A lire aussi : . »Lancement de Shortcovers : un Kindle Killer ? , chez Virginie.

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