Lectures numériques | Le test Stendhal
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Le test Stendhal

Sur le blog de Virigine, j’ai découvert le Pynchon test, de Kirk Biglione. Le Pynchon test ? Un moyen rapide de savoir si un livre de Thomas Pynchon, avoisinant en moyenne les 1200 pages est lisible sur un reader. Le test a été effectué sur l’iPhone et sur le Kindle. Mais aucun des deux ne réussit à passer la première étape : trouver, acheter et télécharger un livre de Thomas Pynchon !

Voici quand même ce que dit Kirk Biglione sur la lecture d’un roman sur l’iPhone (traduction de Virginie) :

“Je devrais tout d’abord indiquer que ce “test Pynchon” est complètement hypothétique parce qu’il y n’y a pour l’instant aucun moyen (légal) de télécharger un roman de Thomas Pynchon pour le lire sur un iPhone. Peu importe, je suis absolument certain que je ne lirais jamais Contre-jour ou L’arc en ciel de la gravité sur un iPhone. Le iPhone n’est tout simplement pas fait pour lire de longs textes de fiction. Sans aucun doute, l’ergonomie du iPhone empêcherait une immersion dans le texte suffisante pour aller bien loin dans ma lecture. L’écran du iPhone est juste un peu trop petit, et la génération actuelle des logiciels de lecture sur iPhone est bizarre.

Je suis bien sûr au courant du fait qu’il y a des gens qui lisent des romans sur mobile ou sur PDA. Simplement, je ne suis pas l’un d’eux. Mais je n’exclus pas pour autant l’iPhone de la famille des terminaux de lecture pour livres numériques. Avec le logiciel adéquat, ce pourrait être un bon terminal de lecture pour des nouvelles et d’autres types de livres. En d’autres temres, l’iPhone a échoué au test Pynchon, mais il pourrait réussir le test George Saunders (auteur de nouvelles).”

S’installent ensuite les habitudes : je me suis mise à lire exclusivement dans le métro ou le bus, confirmant ainsi l’usage mobile de mon support de lecture.

Il se trouve que j’avais voulu en avoir le cœur net avant de lire ce billet. Mon test, ce fut Armance, de Stendhal. 320 pages, c’est un bon début. Aucun problème pour le télécharger sur Stanza, puisqu’il est disponible dans le fonds du domaine public de Feedbooks. La première semaine de lecture fut dédiée aux différents réglages sur le contraste de mon écran, l’alignement (justifié) la couleur du fond de la page (Gainsboro), la taille des marges (50%), le choix de la bonne police (Georgia) et du corps idéal (20%). Mon principal regret était de ne pas avoir de repère sur mon avancée dans le livre (pas de nombre de pages, pas de barre de progression). J’allais donc à tâtons, ne sachant jamais si le chapitre que je commençais serait le dernier – je déteste terminer un livre – , à moins de consulter régulièrement le sommaire. S’installent ensuite les habitudes : je me suis mise à lire exclusivement dans le métro ou le bus, confirmant ainsi l’usage mobile de mon support de lecture.

Et cependant, depuis quelques jours, j’ai commencé un autre roman moins calme, et je me suis surprise à me caler au fond de mon lit avec mon iPhone pour continuer ma lecture. Le seul changement fut de bloquer l’accéléromètre pour que mon texte ne change pas d’orientation dès que je fais un mouvement…

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