Lectures numériques | Mise en ligne du site de la Fnac : remarques
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Mise en ligne du site de la Fnac : remarques


Le site de livres numériques de la Fnac vient d’être publié. Vous le trouverez à cette adresse.
Pas de grosse surprise, Amélie Nothomb et Jean-Christophe Grangé sont les têtes de gondoles de ce nouveau rayon.

Anecdote : j’ai voulu regarder si les ISBN étaient bien différents de ceux de la version papier comme le prévoit la loi. En cherchant dans Google l’ISBN du Fait du prince, je suis tombée sur un ouvrage épuisé d’Albin Michel : Ex Libris Eroticis, de la collection L’Echo des Savanes. Il faut cependant savoir qu’un ISBN est attribué définitivement et qu’il ne peut être utilisé pour un autre ouvrage, même si le premier est épuisé. En effet, il y a toujours des bibliothèques qui peuvent posséder ce livre (voir le site officiel de l’Agence internationale d’ISBN). Aïe : mauvais départ pour Amélie Nothomb !

Déception : contrairement à ce qu’annonçait encore ce matin la Fnac (voir mon article précédent), aucun extrait n’est disponible sur le site, ni en PDF, ni en feuilletage. Dommage, j’aurais bien voulu voir si ce serait vraiment un feuilleteur (a priori offert par Numilog, donc peut-être une adaptation de Numilog Reader ?)

Les fiches produits sont assez sommaires : titre, auteur, éditeur, date de parution (de l’exemplaire papier), format et EAN13. La description de l’éditeur n’est pas toujours renseignée.

On vous aura prévenu : la partie « Droits numériques » est plus explicite que prévu. Le nombre de copies autorisées est indiqué clairement (6), ainsi que la possibilité de télécharger le livre sur un « périphérique mobile ». Il est aussi bien indiqué que ni la copie (du texte), ni l’impression ne sont autorisées.

Une question ? : une page d’aide détaillée et une FAQ sont disponibles. Les réponses au questions font preuve d’un enthousiasme très marketing : « Les livres numériques ne sont jamais épuisés : ils sont éternels. » Et si on perd son ordinateur, le livre n’est plus du tout éternel…Il a tout simplement disparu et on acheté un produit dont on ne peut pas profiter ! Ah, les DRM… La question de l’Adobe ID est abordée, mais n’est pas suffisamment claire à mon avis.

A venir : un test d’achat à la Fnac.

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