Lectures numériques | Testé : acheter un ePub à la Fnac
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Testé : acheter un ePub à la Fnac

Après l’expérimentation Gallimard, c’est au tour de la Fnac. Le circuit de distribution choisi par Numilog est assez différent de celui d’ePagine, ce qui mérite un nouveau test.

1re étape : choisir un livre

La partie « Livre numérique » est un peu cachée sur le site de la Fnac, surtout qu’elle ne fait l’objet que de bannières publicitaires aléatoires sur la page d’accueil. Il faut donc aller dans « Téléchargements », puis « Livres« . Le catalogue est classé selon les catégories déjà utilisées sur le site Numilog : Savoirs, Littérature, Pratique et Arts. Les livres sont donc tous proposés au format ePub, à un prix environ inférieur de 10% au prix papier. L’offre commence autour de 2€ avec la collection Mille-et-une-Nuits de Fayard, ou des classiques, du Livre de Poche (livres du domaine public qu’on se procurera gratuitement sur Feedbooks ou autre…).

2e étape : l’aide pour les livres numériques

J’en avais déjà un peu parlé : comme pour Gallimard, l’aide est bien visible dès la page d’accueil. Et il est précisé qu’un fichier peut être copié sur 6 machines (fixes ou portables), grâce à l’Adobe ID. En revanche, possesseurs de Mac avec un OS Mac, méfiez-vous ! La synchronisation du Sony Reader avec un ordinateur pour y lire des livres achetés à la Fnac n’est possible que sur Windows. Je pense vraiment qu’il faut écrire ça en gros sur la fiche du Sony et à l’achat de chaque livre !

3e étape : commander et payer

Pas de problème non plus de ce côté-là. L’achat se fait de la même manière que tous les autres produits sur le site, c’est-à-dire avec un compte Fnac. Page sécurisée pour les coordonnées bancaires et l’utilisateur est ensuite ramené sur le site pour la confirmation de la commande. Un mail est aussi envoyé au client pour récapitulatif de la commande, mais il ne contient aucun lien vers le fichier.

4e étape : télécharger le fichier, encore et encore…

Dès la commande validée, l’ebook est téléchargeable directement sur la page. Le téléchargement est donc instantané par rapport à Gallimard.

En cliquant sur le lien « Télécharger », le fichier s’ouvre directement dans Digital Editions. Nouvel avertissement non indiqué dans l’aide : si vous naviguez sur Firefox, la boîte de dialogue vous propose d’ouvrir le fichier ou de l’enregistrer. Si vous choisissez « Enregistrer », un fichier bizarre avec une extension ACSM (Adobe Content Server Management) sera téléchargé : ce n’est pas l’ebook.
Le bon point pour la Fnac, c’est que le lien étant en ligne, vous pouvez le consulter et l’utiliser autant de fois que nécessaire. Pour cela, vous pouvez consulter vos commandes sur cette page, puis recliquer sur le lien de téléchargement. (Avec Gallimard, je n’ai eu finalement le droit qu’à un mail de la hotline m’indiquant que le lien de téléchargement n’était valable qu’une fois…!).

5e étape : lire le livre depuis un autre ordinateur

Le fichier est directement enregistré dans « My Digital Editions ». En essayant de le télécharger depuis un autre ordinateur, le livre est bien ajouté à la bibliothèque, mais la lecture est bloquée. Il faut alors configurer dans les options de Digital Editions « Autoriser l’ordinateur ». C’est à ce moment que l’Adob ID joue son rôle. En indiquant votre identifiant et mot de passe, il reconnaît le compte qui a acheté l’ebook. La licence une fois accordée, le livre est lisible.

Sur le livre lui-même, on n’a pas cette fois-ci la couverture ni dans le contenu ni en vignette dans la bibliothèque (problème de droits numériques ? ou chaîne de conversion uniquement sur l’intérieur ?). Les signets sont posés, ainsi que la table des matières dans le contenu. Mais les notes de bas de pages ne sont pas traitées , ni les liens web. La valeur ajoutée du numérique la plus simple et la moins coûteuse à mettre en place – les liens hypertextes – a donc été omise (volontairement ?).

Le test est donc assez concluant, et malgré les défauts de communication, la distribution fonctionne bien et la DRM n’est pas « si » contraignante, car assez bien maîtrisée. En revanche, la qualité du fichier est inférieure à celle des titres Gallimard.

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